La tension monte après le verdict controversé condamnant Jedidia Mabela, Directeur exécutif de l’ONG Action pour la Justice, le Développement et les Droits Humains (AJDDDH), à six mois de prison et au paiement d’une amande de 1 500 000 FC.

Ce jeudi 9 octobre 2025, l’organisation est montée au créneau pour dénoncer ce qu’elle qualifie de « procès irrégulier, sans fondement juridique », pointant du doigt une instrumentalisation politique de la justice.

Lors d’un point de presse, Jacques Issongo Mfutu, Directeur exécutif intérimaire de l’AJDDDH, a vigoureusement remis en question la légalité de la procédure.

« Le dossier est vide. Le plaignant n’a jamais comparu. Ce procès est un simulacre. »

Selon lui, cette condamnation serait le fruit d’une pression venue d’en haut.

 « Une main invisible, clairement politique, a orienté ce jugement pour faire taire un défenseur des droits humains dérangeant », a-t-il poursuivi.

L’AJDDDH appelle à une révision du procès, évoquant une violation des principes d’un procès équitable.

Malgré la décision judiciaire, l’organisation annonce qu’elle ne baissera pas les bras et poursuivra le combat pour la justice et la liberté d’expression.

Dans une province déjà marquée par plusieurs restrictions de libertés, cette affaire relance le débat sur l’état de droit, la séparation des pouvoirs et le respect des droits humains en RDC.

 

Jean-Claude FUNDI

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